Méditation
Jérémie 29 :7
- Le contexte du texte
- Le peuple de Dieu a été déporté en esclavage à Babylone
- Dieu a communiqué son message au peuple déporté en ces termes :
- Bâtissez les maisons et habitez
- Plantez
les maisons et mangez les fruits
- Mariez-vous pour avoir des enfants
- Arrivée au Verset 7, trois points se dégagent
- Recherchez le bien du pays où vous êtes ;
- Priez Dieu en sa faveur
- Votre bonheur en dépend du sien.
L’engagement du chrétien en politique est-il possible ?
Recherchez le bonheur du pays où vous êtes. Comment le faire ? Ce message s’adresse à qui ?
- Aux babyloniens ? je ne pense pas.
- Aux hébreux déportés, peuple de Dieu.
En étant dans l’arène du pays ; c’est le cas de Daniel par exemple ou le cas de Joseph, en esclavage en Egypte.
Etant donné que la politique se définit comme l’art de la gestion de la cité, le chrétien ne peut se soustraire de cette responsabilité.
- Priez Dieu en faveur du pays.
– A ce niveau, l’on ne peut demander à Dieu de le faire. Car, la prière est une grande respiration de tout chrétien et cela ne cause aucun problème.
L’engagement du chrétien dans la prière en faveur du pays est à mon niveau le quotidien de tous les chrétiens.
Nos frères et sœurs qui s’engagent dans la politique doivent faire l’objet de nos prières. Sinon, une fois être de l’autre côté, ils risquent de tourner le dos à la foi chrétienne et nous en seront les premières victimes.
- Votre bonheur dépend de celle du pays.
- Nous voulons tous la bonne gouvernance pour le développement de notre cité.
- Mais, qui serait mieux placé pour accomplir cette responsabilité ?
- La déclaration de Lausanne de 1974 est claire : « Nous réaffirmons que l’évangélisation et l’engagement socio-politique font, tous deux partie de notre devoir chrétien. Tous les deux sont l’expression nécessaire de notre doctrine de Dieu et de l’homme, de l’amour du prochain et de l’obéissance à Jésus-Christ.
Le salut dont nous nous réclamons devraient nous transformer totalement d’assumer nos responsabilités personnelles et sociales. « La foi sans les œuvres est une foi morte », nous dit l’épitre Jacques.
En conclusion, la fin chrétienne ne peut évidemment inspirer et aider à structurer une réflexion politique, mais tout chrétien engagé dans ce service doit se faire avec humilité, conscient de la limite de la pensée humaine, de manière générale et de sa propre réflexion, de manière particulière.
- L’engagement politique requiert sagesse et discernement et amène à poser des limites personnelles à l’engagement du chrétien en matière d’éthique, d’alliance, du rapport à la vérité, à la question du pouvoir, aux dangers inhérents à la nature humaine. Car, l’Apôtre Paul déclare que : « celui qui croit être debout prenne garde de ne pas tomber » (1cor 10 :12).
Que Dieu vous bénisse par ces paroles, au nom de Jésus-Christ. Amen.
Dr DJETODJIDE Sem