34 ans après l’AGN de Bongor en 1985, cette 46ème édition de l’Assemblée Générale Nationale Biennale de Moundou 2021, réussira t-elle ou pas à décanter la question de la Sainte Cène au goût de tous ?
la troisième fois qu’on échoue sur cette question dont le cas de Doba. Mais comment doit-elle être célébrée ? Avec plus de sérénité comme le faisait le Seigneur en son temps ou doit-elle être présidée et organisée avec le sérieux que veut le Seigneur ou dans le désordre que nous voulons ? sur
cette question, l’enseignement dispensé par le Dr Mardochée doit sonner dans la conscience de tous les serviteurs présents à cette assise. Mais disons clairement, qu’on émet des doutes dans la pratique de la sainte Cène. Si oui, et qu’en est-il de pains coupés en miettes et de petits verres individuels ? La liste des questions n’est pas exhaustive.
A l’Assemblée Générale Nationale tenue à Bongor en 1985, la question était posée et débattue. La Sainte Cène doit être célébrée avec des petits verres individuels. La commission en charge a signifié que la Sainte Cène doit être célébrée avec le sérieux comme ce fut la première décrite dans les livres de Matthieu 26 : 17 à 29. Elle a estimé que pour ce qui est de miettes et de petits verres, on n’en trouve pas de traces
dans les Saintes Ecritures. Il a été donc préférable que la pratique de la Sainte Cène à cette époque en usage dans les ACT, à savoir du ‘’pain’’en (entier) et la ‘’Coupe’’ pour (plusieurs), soit maintenue selon le livre de Luc 22 : 19 à 20. Statuant sur la question, l’Assemblée Générale a pleinement approuvé la résolution tout en pré- cisant que les habitudes liturgiques sont à écarter et conseille la spontanéité pendant la célébration. Mais 34 ans après, l’AGNB de Doba rebondit avec les mêmes questions qui n’ontpas eu de solution. A l’ouverture des
assises, le Président du Comité National des Assemblées Chrétiennes au Tchad, le Pasteur Josué Bimba Ramane a lâché ses mots pour dire qu’à cette rencontre que les participants auront à jeter un regard rétrospectif sur l’ensemble du passé (pratiques des ACT) afin d’envisager le présent et
l’avenir avec optimisme et abnégation.
Chose qui n’a pas été faite. Raison pour laquelle l’AGNB de Moundou revient sur cette question qui d’ailleurs a été soumise à l’étude des comités régionaux au niveau national. Pendant la plénière, cette question sera entérinée et ceci définitivement j’ose croire.
Le Président du CN/ACT, à l’ouverture des travaux de la 46ème édition, a exhorté les conférenciers à considérer les échecs qui ne manquent jamais et de voir dans quelle mesure l’AGN pourra changer le fusil d’é- paule pour mieux appréhender les réalités de ces échecs et faire du progrès dans les
engagements à faire avancer l’œuvre de Dieu au Tchad et au Cameroun.
Bimba d’ajouter que si les ACT veulent vraiment remporter la victoire sur l’ennemi, ils devront changer de comportements, de mentalité, éviter les guéguerres et chercher à bien faire l’œuvre du Seigneur selon la parole de Dieu qui dit : « Toute Ecriture est inspirée de Dieu et utile pour
enseigner, pour convaincre, pour redresser, pour éduquer, dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit adapté et préparé à toute œuvre bonne ».
A l’Assemblée Générale Nationale tenue à Bongor en 1985, la question était posée et débattue. La Sainte Cène doit être célébrée avec des petits verres individuels. La commission en charge a signifié que la Sainte Cène doit être célébrée avec le sérieux comme ce fut la première décrite dans les livres de Matthieu 26 : 17 à 29. La même équipe a estimé que pour ce qui est de miettes et de petits verres, on n’en trouve pas de traces dans les Saintes Ecritures.
A la lumière de textes de base des ACT, la Sainte Cène, ce repas en mémoire du Seigneur est destiné pour tous ceux qui ont professé leur foi en Jésus – Christ, qui ont obtenu le pardon de leurs péchés et qui ont été passé par les eaux de baptême selon les textes de (Matthieu 28 : 18 à 20 et Actes 2 : 41 ; 8 : 36 à 38) et Jésus de dire à ses condisciples, ‘’buvez–en tous’’. Quelle autre vision les comités régionaux vont proposer pour atteindre les objectifs dans les pratiques concernant la Sainte Cène ?
En tout cas, la plénière c’est dans peu de temps. Sinon, une seule question reste à poser : Pensons-nous que c’est sauf la sainte Cène qui retient notre attention ou il n’y en a pas d’autres préoccupations qui freinent l’avancement des ACT ?
LUC AZINA DANDJAYE